Jacques COVES le 18/02/19

J'étais à cents lieux d'imaginer cela.

Ceci-dit, je ne suis pas sûr de bien comprendre. Il s'agit d'éponges épiphytes de l'arbre quand celui-ci est immergé et qui survivent quand l'eau se retire ou s'évapore ? Si c'est le cas, cela signifie que la variation de niveau d'eau est impressionnante puisqu'il y a des éponges jusqu'au sommet de l'arbre de la photo. Et que l'arbre peut survivre longtemps immergé.

Et aussi, pourquoi ne voit-on pas d'autres éponges sur les autres arbres autour ?

Quelqu'un pour éclairer ma lanterne ?

Merci d'avance.

Jean-Jacques RIUTORT le 17/02/19

Bravo. Super énigme.

Un bel exemple d'adaptation.

Je ne connaissais pas du tout les éponges arboricoles et je n'aurais jamais trouvé. En plus, le milieu est très ouvert et elle sont donc fortement exposées soleil !

Pierre CORBRION le 17/02/19

Impressionnant ! Très bonne énigme :)

Frédéric ANDRÉ le 17/02/19

Oups, j'ai confondu Le Guyana et La Guyane française située un peu plus bas au sud, désolé :-).

Frédéric ANDRÉ le 17/02/19

Bonjour Pierre,

Suivant Worms il semble que oui, cette espèce à été décrite de Guyane sous Spongilla brownii Bowerbank, 1863 : http://www.marinespecies.org/aphia.php?p=taxdetail...

Pierre NOËL le 17/02/19

Bonjour,

merci pour cette énigme ... très énigmatique.

Quelqu'un sait-il si des éponges du genre Drulia existent en Guyane et relèveraient ainsi de la zone "DORIS" ?

Philippe BOURJON le 17/02/19

Chapeau ! J'étais très loin du compte !

Vincent MARAN le 17/02/19

L'éponge immergée, en saison humide.

• Lieu de prise de vue : Rivière Tumbira, Brésil
• Date de prise de vue : 02/2019
• Nom du photographe : Gabriel NUNES
• Agrandir l'image

Rivière Tumbira, Brésil

02/2019

Gabriel NUNES

Vincent MARAN le 17/02/19

Bonjour

C'est trouvé, bravo !

Tout d'abord bravo à Geneviève POIROT qui a eu une excellente intuition, il s'agit bien d'éponges. Ensuite bravo à Cyril LANAS qui a donné une localisation précise du phénomène.

Avant d'apporter quelques informations, je voudrais d'abord tous vous remercier très chaleureusement pour votre participation. Vous devez imaginer la solitude parfois du poseur de questions qui se demande si il a fait un bon choix et si la photo proposée mérite qu'elle serve de support pour le jeu. Entre trop difficile et trop facile, c'est toujours la difficulté !

Il faut que je dise immédiatement aussi que je dois le thème de ce jeu à Frédéric ANDRE et je le remercie aussi très chaleureusement. Fred a vu passer ces photos sur un forum dédié aux éponges et a eu l'excellente idée de me les transmettre pour ce jeu.

Ces photos ont été réalisées par Gabriel NUNES, étudiant à Manaus, au début de la saison sèche quand le niveau est bas dans la rivière Negro. Il s'agit de l'espèce Drulia brownii. Grand merci à lui de m'avoir transmis d'autres photos et pour ses explications.

Et voici des informations provenant de Jean VACELET : " Les éponges d'eau douce (Drulia brownii) de la rivière Amazone ont été récoltées pendant la saison sèche et utilisées plus tôt par les autochtones pour la fabrication de céramiques. Ils ont mis les éponges entières dans l'argile humide pour améliorer les propriétés physiques. ".

Voici quelques autres photos.

Ici l'éponge vue de près.

A bientôt

Vincent MARAN

• Lieu de prise de vue : Rivière Negro, Brésil
• Nom du photographe : Gabriel NUNES
• Agrandir l'image

Rivière Negro, Brésil

Gabriel NUNES

Cyril Lanas le 17/02/19

Je joue des éponges arboricoles. En Amazonie, certaines éponges survivent dans les arbres en attendant le retour de l'eau

Jacques COVES le 17/02/19

Peut-être .... Peut-être que c'est un arbre sur lequel les plongeurs font sécher leur stab. Peut-être qu'ils les ont oubliées et qu'elles ont rétréci au soleil au fil du temps. Peut-être que l'arbre a poussé. Et c'est pour ça que les "amas noirs" sont plus petits au sommet et plus gros à la base de l'arbre. Peut-être ... mais c'est pas sûr.

Philippe BOURJON le 17/02/19

J'ai oubli de préciser le rapport avec les centres d'intérêt de DORIS : Phalacrocorax aristotelis (par exemple) peut plonger jusqu'à 60 m mais se contente le plus souvent de 30 m.

Philippe BOURJON le 17/02/19

Il y a quand même quelques "tas" qui ont vaguement une morphologie d'oiseau, donc : une troupe de cormorans au repos, autour de quelques ébauches de nids ?

Philippe BOURJON le 17/02/19

Nids de Balbuzards pêcheurs en cours de construction (ou de délitement) ?

Pierre CORBRION le 17/02/19

Ceci est un arbre. Cet arbre possède des feuilles. Ces feuilles vont tomber (voir même des rameaux entiers). Certain(e)s dans l'eau. Un plongeur pourrait finir par les croiser. N'identifiant pas spontanément cet étrange organisme peu commun, il va le prendre en photo. Il va venir sur DORIS pour demander de l'aide pour l'identifier. Voilà le rapport entre cette photo et nos activités.

Jean-Jacques RIUTORT le 16/02/19

Bonsoir,

Les arbres présents sur la photo ne présenteraient ils pas des champignons (nodule noir) dont les spores transportées par le vent et l'eau seraient toxiques pour les poissons.

Geneviève POIROT le 16/02/19

Bonsoir. Pourrait-il s'agir d'éponges??, en admettant que cet arbre ait pu être immergé le temps de leur développement?? Fallait biententer!

Jacques COVES le 16/02/19

Sans doute me trompe'je mais la végétation et le type de sol me fait penser au lac du Salagou près de Clermont l'Hérault. Par contre, que faut il voir dans l'arbre ? je donne ma langue aux silures du Salagou.

Philippe BOURJON le 16/02/19

1) Lieu de la prise de vue : Australie, Afrique du Sud, autre ? Si ce n'est pas trop demander : espèce de l'arbre ?

2) Les rapaces planant à gauche de cet arbre ont-ils un rapport avec la question ?

Je n'ai pas la moindre piste, et je n'ose pas penser que le rapport avec nos centres d'intérêt est que la photo est prise en mode "fisheye";-)

Marie-Claude SALLES le 16/02/19

Bonjour ! Je pense à un plan d'eau.. douce. Avec peut-être des batraciens en période de reproduction, et qui grimpent aux arbres...?

Bruno CHANET le 16/02/19

plongeurs ne signifie pas obligatoirement mammifères bipèdes avec bouteilles...

d'autres plongeurs, nichant dans les arbres, ont d'excellentes capacités d'apnée

Frédéric DUCARME le 16/02/19

Bonjour,

La résolution ne permet pas de bien zoomer, mais j'ai 2 hypothèses :

- On est apparemment dans une zone intertidale et une marée exceptionnellement haute ou une vague de tempête a accroché des sacs plastique (genre sac poubelle ? voire des algues) aux branches des arbres, comme on le voit hélas souvent dans les mangroves, en particulier à Mayotte ;

- une montée d'eau du même type (mais plus longue, type inondation) a forcé les araignées (ou d'autres arthropodes formant des cocons collectifs) à se réfugier dans les arbres, provoquant cette densité de toiles/cocons.

Pas d'autre idée... La forme ne fait pas trop nid d'oiseau.

Je passe au suivant !

Pascal GIRARD le 16/02/19

OK ce ne sont pas des holothuries qui se mettent à grimper aux arbres

Je pense au nodule noir, maladie fongique causée par un champignon qui affecte les arbres. Cela me fait donc un peu penser aux alcyons encroûtants sur les branches des gorgones mais cela me semble un peu capilotracté ...

Bruno CHANET le 16/02/19

des plongeurs, St-Valentin oblige, sans combi...